top of page

Quid du commerce en centre ville ?


Aujourd’hui, nous voyons les rues de Figeac se vider peu à peu de ses commerçants. Les livres blancs, les rencontres, les organismes créés, ont-ils fait reculer la désertification du petit commerce ? NON ! Alors, au lieu de se croire les seuls malheureux, regardons et analysons le phénomène qui est mondial, européen, français. Ne soyons pas fatalistes !

Le Net prend 30 %, voire plus, dans le monde des achats. Les petites, moyennes et grandes surfaces satisfont jusqu’à 50 % de nos besoins. Restent les commerces spécifiques ; on croit faussement qu’ils seront épargnés par ce mouvement.

Les causes.

  1. Pouvoir commander le jour, la nuit, dimanche, jours fériés. Echanges, remboursements.

  2. Non contact avec le vendeur : pas de pressions verbales, influençables ; mais, on est empoisonné par des cookies, et ce n’est pas du gâteau…

  3. Port qui devient, de jour en jour, gratuit (compris dans le prix) et rapidité de livraison (2 jours ouvrables).

  4. Exhaustivité du conseil sur le site par des intervenants, et appréciation du commerce en ligne ou du produit par des internautes.

  5. Sécurisation des paiements.

  6. Comparaison immédiate des prix de tous les circuits commerciaux.

La grande distribution se retrouve elle aussi sur le Net, propose des services et depuis quelques années des Drives (nom typiquement français…).

Est-ce qu’un commerçant, comme nous les connaissions, peut combattre tout cela ? Je ne pense pas : il doit s’adapter, changer sa façon de commercer, s’obliger à passer par une centrale d’achat indépendante et se retrouver sur le Net.

Le commerce de bouche doit innover, se réinventer. Regardons autour de nous : Sarlat (10.000 habitants), ouverture des points de restauration matin, midi et soir, tous les jours de la semaine pendant les périodes de vacances.

Le sourire et la qualité du service sont aussi les locomotives du commerce.

Est-ce suffisant ? Non, car si les propriétaires ne baissent pas les loyers, la conjoncture économique actuelle ne permettra pas de promouvoir le commerce novateur.

Ainsi, une vraie politique envers les commerces du centre ville doit être sérieusement mise en œuvre et faire l’objet d’un budget conséquent. Réduire les taxes exorbitantes à Figeac (Savez vous que certaines sont plus élevées qu’en région parisienne ?) face à la stagnation des salaires. A contrario, la ville de Figeac et le Grand Figeac dépensent 6,7 millions d’euros pour viabiliser une zone industrielle et commerciale à l’Aiguille qui n’avait initialement qu’un but artisanal et devait même comprendre un hôpital… Finalement, ces orientations ont un effet contraire et videront le centre ville.

Dans ce contexte, « Renouveau pour Figeac » constate, analyse, est force de propositions par la voix de nos 4 conseillers municipaux. Mais, par crainte ou négligence, le pouvoir en place localement les a écartés dès le départ de la mairie au lieu de les associer à la réflexion dans l’intérêt commun.


PAR TAGS :
Pas encore de mots-clés.
bottom of page